"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
18 Mars 2014
L'indice de confiance des chefs d'entreprises en Algérie a poursuivi sa progression entamée en janvier, pour gagner 18 points en l'espace de deux mois, révèle l'enquête mensuelle du Forum des chefs d'entreprises (FCE), qui vient de soutenir la candidature de Bouteflika. La reprise des activités dans le secteur de la réalisation (BTPH) et dans celui des industries agroalimentaires est remarquable. Pour la première fois depuis quelques mois, ces secteurs d'activité, affichent en février des indices positifs de 29 points indice pour le BTPH et 3 points indice pour les industries agroalimentaires soit respectivement un gain de 47 points et de 25 points un mois (APS).
In the other side. Onzième jour de grève de la faim des 17 salariés de la cimenterie Lafarge de Oggaz. Taux de glycémie entre 0.6 gr/l et 0.8gr/l. Au mieux. Hier, les pompiers ont évacué à l'hôpital des grévistes évanouis. Rien de nouveau à l'horizon. Les familles, s'énervent et veulent se mêler de la campagne électorale. Du côté des collègues, on dit que cela s'agite à l'intérieur de l'usine, mais rien pour l'instant. Trop de menaces?
"Rêvons" nous demande El-Guellil. " Et si les riches étaient les éboueurs, les ouvriers du bâtiment, les agriculteurs, les enseignants, les infirmiers, les travailleurs sociaux. Que deviendraient alors les tas de prétentieux qui ne savent utiliser leur cerveau qu'à des tâches génératrices de profit. Ceux qui pensent trop. Ceux qui pensent pour les autres. A la place des autres (...). Ces messieurs, qui savent que 300 000 kilomètres/seconde, c'est la vitesse de la lumière, mais qui, depuis qu'ils sont au pouvoir n'arrivent pas à trouver le bouton pour que lumière soit faite sur l'histoire qui nous dira qui est qui et qui a fait quoi (...). Mais d'où leur est venu tout cet argent ? L'ont-ils hérité de leur ancêtre, le colonisateur ? Avant l'indépendance, tout le monde connaissait tout le monde. On savait qui était khammess et qui était ghammess. Alors comment se fait-il qu'aujourd'hui il se trouve ceux qui font partie de l'Algérie d'en bas, et ceux de l'Algérie d'en haut. On s'arrête ! Sinon on va faire de la politique. On préfère rester tels qu'on est. Rester parmi ceux qui ne veulent pas faire part de leurs réflexions, ceux qui sont persuadés que les plus heureux des humains sont ceux qui ne pensent que par le travail de leurs mains."