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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

ALGERIE. La gestion occulte du secteur public a besoin du désert syndical

A la veille de la rentrée sociale, encore et toujours l'allergie au dialogue avec les salariés, le refus de l'existence de syndicats combatifs. Pour se perpétuer les  mécanismes occultes de gestion du secteur public ont besoin de l'absence de syndicats authentiques qui osent déranger.

 

Décapiter le syndicat? La direction d'Algérie poste poursuit l'escalade pour "réduire le syndicat au silence" selon les termes de Mourad Nekkache. Ce président du Syndicat national autonome des postiers vient lui aussi de faire l'objet d'une mesure de suspension, après une mesure similaire prise le 20 juillet dernier contre Tarek Ammar Khodja un autre membre du Snap. Le syndicat affirme que l'administration veut sa "décapitation". Cette politique est encouragée par ministère du Travail qui bloque depuis deux ans le processus d'agrément du Snap. Dans un communiqué le syndicat dénonce «la passivité des autorités publiques face au pourrissement qui sévit à Algérie Poste depuis bien longtemps», affirmant que «le népotisme, l'arbitraire et le mépris qui sont érigés en mode de gouvernance au sein de l'établissement public." Source: Le Temps d'Algérie

Briser la grève? Alors que la direction de la société du tramway d'Oran, SETRAM, était sur le point de réussir à briser le mouvement de grève engagé vendredi dernier faisant appel à des "sous-traitants", la surprise est venue du personnel administratif a décidé de rejoindre la grève jusqu'ici observée par les agents chargé du contrôle et de la vente des tickets et les conducteurs qui réclament l'adoption d'une nouvelle organisation du travail (SourceLe Quotidien d'Oran)

Plan occulte de liquidation de l'usine de détergent de SourEl-Ghozlane? Les 400 salariés de ce complexe appartenant à l'entreprise publique Enad, ont observé hier matin un sit-in pour protester la gestion du complexe où le désinvestissement se combine depuis trop longtemps aux retards de salaires. Ils exigent une enquête sérieuse sur cette gestion catastrophique endémique. En avril dernier, pour les mêmes motifs, les travailleurs avaient observé une grève de plusieurs jours. Que veut la direction générale de l'Enad? Elle ne veut rien dire à la presse. Source: Liberté.com

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Quand une personne décide de s'emparer des actifs d'une entreprise publique, elle doit respecter trois étapes. La première d'entre elles est décisive. Elle consiste à faire en sorte que la société de gestion des participations désigne comme manager de l'entreprise ciblée un directeur général des plus compétents, un professionnel. Ses aptitudes doivent être aussi efficaces que celles de Tsahal à Ghaza.
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