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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Chroniques pour un général "sorti de sa réserve légendaire"

Dessin de Dilem dans Liberté

Dessin de Dilem dans Liberté

Dans Liberté, il arrive que l'image contredise les mots. Alors que Dilem dessine un Chah Fik (tu n'as eu que ce que tu mérites), qui clôt l'affaire,  Mehdi Mehenni attend la suite : "Une chose est certaine, si le général Toufik a franchi le pas pour s’impliquer publiquement dans cette affaire, c’est qu’il faut s’attendre à une suite… C’est peut être le début de quelque chose".  Son collègue Bensouiah Azzeddine renchérit mais en nuançant: "Une chose est sûre : la lettre du général Toufik marque le début, ou la fin, de quelque chose".

"Quel message le général Toufik a-t-il voulu délivrer aux Algériens ?" titre solennellement Youcef Benzatat dans Algérie patriotique. Sa conclusion: "En prenant à témoin l’opinion algérienne, Mohamed Mediene voulait-il tout simplement dénoncer la perte de souveraineté nationale au profit des véritables commanditaires de ces parodies de justice et des purges en cascade au sein de la chaîne de commandement de l’armée nationale et des services, dont il est témoin et victime ? En d’autres termes, le général Mohamed Mediene voulait-il tout simplement nous avertir du danger de la situation, par le fait que l’Algérie vient de consommer son passage de la tutelle du DRS à celle d’une puissance étrangère ?"

Mohamed Saadoune, élargit l'analyse dans le Huffpost-Algérie. Sa conclusion :  "Il y a un problème dans la "maison Algérie", a écrit le général Nezzar dans son commentaire sur le verdict. Ce n'est pas tout à fait vrai. Le vrai constat et il remonte à des décennies est que "l'Algérie a un grand et grave problème avec la maison du pouvoir". Et cette Algérie-là est peut-être inquiète des effets collatéraux possibles des ces déchirements et ces haines dans cette maison qui débordent sur la voie publique. Mais cette Algérie-là ne se sent pas obligée de s'y impliquer. Car le problème n'est plus dans un ou quelques membres de la "maison du pouvoir". Le problème est dans cette "maison" qui entrave depuis des décennies l'élan de l'Algérie, l'empêche d'aller vers l'Etat de droit, la démocratie, le droit des citoyens à faire et défaire les gouvernements, la reddition des comptes de ceux qui exercent des responsabilités."

 

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