"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
4 Décembre 2015
“Brisez enfin l’assujettissement aux œillères des partis, et libérez vos propres consciences. Assis sur le parterre de l’ultime seuil de ma vie, je m’adresse donc à vous tous, pour ainsi crier haut et fort, vis-à-vis de chacun d’entre vous: Reprends-toi. Réveille-toi de l'opium que constitue la ligne du parti. Qu'as-tu promis au peuple pour qu’il vote en ta faveur, faisant de toi un représentant de la Nation ? Ne le ressens-tu pas?”
“C’est bien ta conscience, enchaînée dans les entrailles du peuple qui se retourne en ce moment. Libère-la. Ceux qui parmi vous, demeurent cependant sourds d’esprit, enfin, ils doivent enfin écouter les cris de ceux qui meurent de faim pour rembourser la dette auprès des bailleurs. Ceux qui parmi vous, se bercent toujours et encore à l'idée qu'il n'y a pas d’autre d'alternative possible que de s’endetter ou que de subir le Mandat de la Troïka, (ils) ont certainement oublié ces mots de Ménandre: ‘C’est par l’endettement que l’homme libre devient esclave’. (...) Je frémis lorsque j’observe toutes ces bannières de l'hypocrisie débridée comme autant de la corruption des consciences, et je crie haut et fort: Trompettes sacrées, sonnez enfin l’hymne de la Résistance. Pour que la Liberté réclamée nous soit ainsi remise”.
“Membres du Parlement, ne laissez pas le vent de la soumission assécher les larmes de la douleur, ne le laissez pas fausser l'avenir des jeunes générations. Rassemblez-vous autour de la lumière qui émane du foyer de notre maison commune, réfléchissez ensemble autour des lignes de la pensée, distinguez ce que les ancêtres ont légué à nous tous, résistez. Non à la servitude, non aux créanciers. Libérez vos consciences, décidez-vous enfin en toute liberté de conscience”,
Traduction: Greek Crisis