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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

La Gauche introuvable, le faux fossé, les "ils" de Benhamouda et le pont sublime

Les constructeurs du Pont du peuple de Jijel

Les constructeurs du Pont du peuple de Jijel

Le pont sublime

Kamel Daoud évoque ce matin sous le titre "Le pont sublime de Ben Ferah", l'initiative des habitants d'une localité des monts Babors de Jijel (Là-bas, on prononce et on écrit Beni Frah)

"Des habitants y ont construit, seuls, un pont pour permettre à leurs enfants d'aller à l'école, au-dessus d'un cours d'eau caillouteux et difficile. Une étrange information, peu reprise par les médias, essentielle comme une guérison, fantastique, nouvelle et étrange comme une rose de sable".

Vrai faux fossé?

"Que cache la confrontation entre Saâdani et Ouyahia?" A défaut de nouvelles fraîches et autres potins du sérail qui font la fortune de ce site prisé par les pourvoyeurs de pub, TSA-Algérie nous offre ce matin sous un titre accrocheur une laborieuse compilation de ses propres articles, ce qui le conduit à cette conclusion: "Le RND et le FLN ne s'entendent désormais sur aucun dossier ou presque". "Désormais un fossé profond sépare les deux partis de l'ancienne alliance présidentielle". Qui l'eut cru?

La gauche est ailleurs

Akram Belkaïd s'interroge : "Où sont donc passées ces forces « progressistes » dont on parlait tant entre 1950 et 1990 ? Pourquoi sont-elles si peu présentes aujourd'hui ou, à défaut, si peu influentes ? Pour beaucoup d'observateurs, la gauche arabe s'est embourgeoisée (...), elle a succombé aux ors du pouvoir et a peu à peu abandonné le terrain au profit des salons plus ou moins cossus où il était plus facile de refaire le monde (...).Une lecture régulière de la presse montre que des concepts comme le « moins d'Etat », « les privatisations » et, bien sûr, le fameux « marché » et la non moins fameuse exigence de « réduction des subventions » reviennent comme des leitmotivs." Avis du blogueur: Akram Belkaïd a cherché vainement la gauche progressiste algérienne parmi ses fréquentations ou dans les rouages du système. Il devrait chercher ailleurs, peut-être plus bas?

"Ils"?

Le 28 janvier 1997, Abdelhak Benhamouda, le secrétaire général de l'UGTA s'écrie avant d'expirer : “Ils nous ont trahis ya khouya Kamel”. Qui sont ces mystérieux "ils" commanditaires de ce meurtre? C'est une des énigmes de la décennie noire restée jusqu'ici sans réponse convaincante.

POST-SCRIPTUM

La Mondialisation des hommes en colère et des chefs de guerre

Le directeur du Monde diplomatique Serge Halimi, intitule son éditorial de février 2016 : "Des hommes à poigne", où il met à nu une des caractéristiques mondiale de la gestion actuelle du capitalisme de crise.  Extraits:

"Quand l’économie mondiale déraille, quand les cours du pétrole s’écroulent, quand les attentats meurtriers se multiplient, il n’est ni étonnant ni indifférent que les valeurs d’ordre, d’autorité, et les hommes forts, cyniques et brutaux, occupent la scène. Partisans d’une restauration patriotique et morale, nostalgiques d’un roman national, ils élèvent la voix, bandent leurs muscles, déploient leurs troupes.(...) Les promesses de paix et de prospérité de la modernité capitaliste avaient déjà chaviré avec la débâcle financière de 2008. A présent, c’est au tour de sa culture, de son esprit, de ses dirigeants à la civilité onctueuse et trompeuse. La « mondialisation heureuse » se voulait rationnelle, fluide, globale, connectée. Sa faillite ouvre la voie aux « hommes en colère » et aux chefs de guerre". 

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