"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
8 Avril 2016
Ce n'est pas seulement Poutine et El Assad qui sont les cibles d'un complot, explique notre ministre victime de l'offshore.
A la commission de l'APN, Bouchouareb, a désigné du doigt, sans sourciller, les comploteurs anti-algériens qui manipulent les Panama papers : des «lobbys qui se trouvent à l’extérieur et à l’intérieur du pays qui ne sont pas contents de la politique du gouvernement, notamment celle du ministre de l’Industrie et des Mines qui a beaucoup compromis leurs intérêts surtout dans le secteur des importations». Bouzid Ichalalene ajoute dans El Watan que selon une source proche du ministère de l’Intérieur, «il a été décidé par les hauts dirigeants de soutenir Bouchouareb, la justice ne va pas s’en mêler et la stratégie est de dénoncer le complot contre le pays». Pourtant à l'APS, sans mentionner Bouchouareb, le ministre de l'Intérieur Bedoui déclare que «ligne rouge à ne pas franchir», c'est " nos symboles et à nos institutions constitutionnelles», faisant sans doute référence à la présidence de la République.
En tout cas Bouchouareb se couvre sans attendre du manteau de Bouteflika : "Le premier à qui j'expliquerais l'affaire, c'est le président Bouteflika et je préparerais un dossier lourd sur le sujet a-t-il déclaré selon Echourouk.