"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
12 Avril 2016
Lorsqu'il fait le buzz, avec sa photo du président Algérien dans un de ses mauvais jours, quel objectif poursuit Manuel Valls ? L'agenda pour la présidentielle française de 2017, comporte-t-il pour Hollande-Valls l'aggravation de la "crise de succession" dans notre pays.
Sa maman Luiza dit du petit Manuel : "il a toujours très bien rangé ses affaires". Le politologue Denis Pingaud cité par wikipedia note son aptitude à devancer dans les médias les agendas annoncés, il estime que Manuel Valls est « un bon professionnel de la communication », qui sait parfaitement « organiser, verrouiller et simplifier » celle-ci.
Le tweet de Manuel Valls semble provoquer dans certains médias en Algérie proches du Canal-Historique, la réactivation de la polarisation autour du départ ou non de Bouteflika pour raison de santé. Etait-ce le but recherché par le Premier ministre français? Son agenda pour la présidentielle de 2017, comporte-t-il le bénéfice à tirer de la relance de la crise de succession dans notre pays.
Sur un site français, on peut lire : "Cette photo, que Manuel Valls aurait fait exprès de poster sur son compte tweeter, tord le cou aux «assurances» fournies par l’establishment algérien sur l’état de santé du président Bouteflika».
Lundi, sous le titre "Visite de Valls : comment l’image de l’Algérie a été démolie en trois actes", Yacine Babouche évoque sur TSA le troisième acte de la démolition : "Manuel Valls pourra démentir comme il le souhaite, il est indéniable que cette photo n’a pas été choisie par hasard pour être publiée sur internet. "
Dans Liberté, Farid Abdeladim écrit : "La presse française a pris un malin plaisir à tourner en dérision l’image du chef de l’État algérien. Est-ce un choix délibéré de M. Valls pour répondre, à sa manière, au rappel à l’ordre du journal Le Monde par le pouvoir algérien ? Est-ce une façon de répondre aux officiels algériens qui le présentaient comme “le symbole national à ne pas toucher” ? La multitude de commentaires sur les réseaux et les analyses des éditorialistes, des caricaturistes, voire le décryptage de certains humoristes français, en disent long sur l’intention de M. Valls".