"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
25 Février 2017
Professeur en sociologie à l’université d’Alger et chercheuse au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement. Photo DR
"On a beaucoup parlé de la main de l’étranger dit aujourd'hui Fatma Oussedik chercheuse en sociologie. Il est vrai que la situation géopolitique me semble préoccupante, toutefois il est temps de parler de la main de l’intérieur.
Je considère que les formes de gouvernance mettent en péril le pays depuis un moment déjà. Elles ont pour effet de fragiliser le tissu social, de fragiliser les liens dans la société et les exposer à toutes aventures.
Jusqu’à présent, de mon point de vue, si ces aventures n’ont pas eu lieu, c’est parce que la société a fait preuve d’une grande maturité par attachement à son patrimoine national, son patriotisme faisant tout pour préserver l’unité nationale qu’elle a vu se disloquer en Irak, en Syrie, et en Libye.
La société a été vigilante. Aujourd’hui, je pense cependant qu’elle est soumise à des provocations graves venant de ceux qui ont pourtant la responsabilité première de protéger ce pays.
Extraits de l'interview parue dans Le Soir d'Algérie sous le titre «La société est en danger».
Texte intégral : Le Soir d'Algérie
Lire aussi : FATMA OUSSEDIK : "C’est à partir d’un lieu qu’on est Algérien, sinon on n’est rien"