"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
6 Décembre 2017
Suite à l’interdiction de leur mouvement de protestation le 25 novembre dernier à Alger, le Collectif regroupant onze syndicats autonomes a adressé cette plainte au Comité de la liberté syndicale du bureau International du travail (BIT) en se référant aux conventions internationales signées par l'Algérie et à la Constitution du pays.
"Nous avons le regret de vous transmettre la présente plainte pour violation des droits syndicaux et ce en vertu des conventions n°87 et 98 respectivement relatives la liberté syndicale et le droit d’organisation et de négociation collective ratifiées par l’Algérie le 19 octobre 1962, (et nous) vous sollicitons de la prendre en considération".
"En effet, en date du 25 novembre 2017 à la place des fusillés sise à Ruisseau (Alger), où nous avons tenté d’organiser un sit-in pour protester contre la non prise en charge de nos revendications légitimes".
"Nous regrettons et dénonçons énergiquement les agissements et les dépassements du gouvernement algérien à l’égard des syndicats autonomes en recourant à la violence et au matraquage systématique comme réponse à nos revendications légitimes".
"Par voie de conséquence, nous exigeons que les conventions sus mentionnées et la Constitution algérienne soient respectées, concluent les syndicalistes".
Source : Maghreb Emergent