"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
1 Mai 2018
Notre Président, feu Hocine Ait Ahmed déclarait lors des débats de l’Assemblée Nationale Constituante en 1963 : “Détruire le mouvement syndical est un crime contre les travailleurs et contre le patrimoine politique et social du pays”.
Communiqué de l’instance Présidentielle
Le FFS dénonce la procédure administrative et bureaucratique d’exclusion des syndicats autonomes
Lundi 30 avril 2018
Mettant en œuvre sa machine de répression à la fois policière, judiciaire, administrative, et bureaucratique, le pouvoir actionnant son ministère du travail vient encore fois, une fois de trop, de s’en prendre aux syndicats autonomes, en procédant d’une manière autoritaire et clandestine, à l’exclusion d’une trentaine de syndicats, sous le prétexte fallacieux de leur non-représentativité.
Au-delà des pratiques qui replongent le pays dans les années noires de contrôle de la société par la police politique, cette procédure d’exclusion constitue une atteinte gravissime aux libertés démocratiques et aux libertés syndicales.
Pourquoi cette procédure ? Pourquoi le pouvoir choisit-il ce moment, où les mouvements sociaux s’organisent en vue de préserver leurs droits légitimes, pour les réprimer davantage? Pourquoi cette énième provocation ?
Le FFS, préoccupé par la situation sociale des citoyens qui se dégrade de jour en jour et inquiet des conséquences sur la stabilité du pays de la crise économique et sociale qui s’amplifie, à cause de l’orientation libérale du système et d’une mauvaise gouvernance, dénonce énergiquement la décision prise par le ministère du travail contre le mouvement syndical, exige son retrait immédiat, et un débat national autour de la question sociale.
Notre Président, feu Hocine Ait Ahmed déclarait lors des débats de l’Assemblée Nationale Constituante en 1963 : “Détruire le mouvement syndical est un crime contre les travailleurs et contre le patrimoine politique et social du pays”.
Source : L’Instance Présidentielle