"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
11 Décembre 2018
Aujourd'hui à midi, une dépêche de l'APS rapporte : "Environ 300 travailleurs maintiennent leur rassemblement devant le siège de la direction générale du complexe et attendent les conclusions de la réunion entre la direction du complexe et les représentants des travailleurs protestataires."
"Ni la mise en veilleuse du haut fourneau (HF) n°2 ni le dépôt de plainte par la direction générale contre 20 d’entre eux pour «atteinte à des biens publics et les installations du complexe» n’ont pu décourager les sidérurgistes diplômés " écrit le correspondant l'El Watan qui rapporte leurs exigences:
«Notre revendication est légale. Après plusieurs années d’essai, nous exigeons des contrats à durée indéterminée (CDI) dans nos postes de travail respectifs. Le PDG, Chemseddine Maatallah, nous a renvoyés aux calendes grecques, préférant l’affrontement au dialogue. Ce qui atteste de l’absence d’un esprit managérial, indispensable pour dénouer les conflits dans le milieu professionnel», estiment les jeunes diplômés protestataires.
Les contrats précaires concernent 580 jeunes universitaires embauchés en contrats aidés (CTA) et plus de 1.000 autres employés recrutés en CDD. Les sidérurgistes en contrats CTA qui sont à la pointe du mouvement contre l'emploi précaire occupent des postes d'ingénieurs, techniciens supérieurs ou techniciens.