"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
31 Décembre 2018
Depuis l'indépendance, à plusieurs reprises, en juin 1965 puis en janvier 1992 l'Etat-major s'est directement impliqué de manière évidemment anticonstitutionnelle dans les changements de président. Sinon, Il parraine habituellement le choix du candidat-gagnant à l'élection présidentielle, ouvertement en 1978 après la mort de Boumediène, plus discrètement en 1995 et 1999.
Dans un communiqué paru hier, le MDN semble reprocher au lyrique général-major à la retraite Ali Ghediri de penser que l'ANP a désormais rompu avec cette tradition et qu'elle encouragera, pour le scrutin de 2019, le respect de la Constitution, le libre jeu de la confrontation politique et la liberté des urnes.
Le reproche central du MND se résume dans cette phrase où il interdit au retraité de "préjuger des prises de position de l'institution militaire vis-à-vis de l’élection présidentielle».
Les Algériens devront donc attendre, avec patience comme d'habitude, ces "prises de positions" de l'ANP.
Habitude?