"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
26 Novembre 2011
Des étudiants en grève de la faim
Des étudiants de première et troisième années de la faculté des sciences d’agronomie, section vétérinaire, sont entrés en grève de la faim depuis la fin de la
semaine.
Raison : les étudiants expliquent qu’ils reçoivent des cours de rattrapage, condensés et rapides sous forme de documents qui n’ont pas de fin et qui n’ont
aucune explication. “Suite a notre grève faite l’année dernière, nous sommes en train de subir aujourd’hui, une vengeance de la part de certains
professeurs et de certains responsables de l’administration.
D’ailleurs, ils le disent clairement, on est en train de payer les journées de grève qu’on a fait l’année dernière. Imaginez, nous avons terminé le programme du premier et deuxième semestre en
moins de 30 jours”, expliquent les étudiants en colère. Ils évoquent aussi les examens du deuxième semestre qui concernent les synthèses et les rattrapages qui, selon eux, ont été achevés
aussi en moins d’un mois avec deux examens par jour.
Les étudiants de deuxième année vétérinaire reprochent aussi à l’administration le fait qu’ils ont été surpris de passer les examens des travaux pratiques (TP)
durant le premier semestre alors qu’ils ont l’habitude de les passer durant le deuxième semestre.
“Le comble, c’est que nous n’étions pas avertis de ce changement. Conséquences : la plupart des étudiants ont obtenu des notes très faibles surtout en microbiologie”, soulignent les
étudiants.
Ces derniers accusent certains professeurs de donner des notes fictives sans procéder à la correction des épreuves et d’avantager d’étudiants de leur
connaissance. Devant cet état de fait, les étudiants restent intransigeants dans leur décision de maintenir la grève de la faim jusqu'à que l’administration prenne réellement en charge leur
situation surtout celle des 21 étudiants qui risquent l’exclusion de la faculté à cause de ces problèmes.
Enfin, ils précisent qu’ils ont sollicité à plusieurs fois les responsables de l’administration d’intervenir pour mettre fin à cette situation critique, mais
en
vain.
K. Fawzi, 26 novembre 2011, Liberté