"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
3 Mars 2013
Souhila Hammadi fait le point dans Liberté sur le fonctionnement des institutions de la République chargées notamment de surveiller l'utilisation des fonds publics et le fonctionnement des marchés publics et de soutenir les juges anti-corruption.
Cour des comptes, Conseil supérieur de la magistrature, Conseil national de l’énergie, Conseil constitutionnel, Conseil national de la concurrence : du vent ! Les uns n’existent que dans les textes, les autres sont mis en veilleuse, le plus actif est confiné dans la clandestinité.
Ainsi, les rapports de la Cour des comptes sur la gestion des finances publiques restent confidentiels, jusqu’à l’automne dernier, où, pour la première fois, que les députés obtiennent une copie de ce document…
Ce qui fait dire à Me Mustapha Bouchachi, député FFS que le rapport de la Cour des comptes “devient un détail quand on est loin d’un État de droit”. Ce parlementaire de l’opposition affirme : “C’est très simple, nous ne sommes pas dans un État de droit. Les institutions de l’État, apparentes et occultes, ne respectent ni la Constitution ni les lois de la République. Le pays ne pourra pas avancer, s’il n’y a pas de transparence dans la conduite des affaires de l’État, sans une vraie démocratie et sans une réelle séparation des pouvoirs”,
Synthèse blog, 3 mars 2013