"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
3 Décembre 2013
Idir : nationalité, yiwet
"Jusque-là, des sociologues et des chercheurs étrangers nous disaient qui nous étions. Ensuite, on a voulu limiter l’écriture de notre histoire à partir du 8e
siècle.
Mais c’est quoi ce délire ? Moi, je suis là depuis la nuit des temps… c’est donc aux autres d’apporter les preuves de leur identité.(...).
“On me refuse à ce jour dans mon
algérianité, de jouir de ma condition de berbère… Moi, je veux être Algérien à part entière. Je ne veux pas être à la traîne et personne ne peut
m’ignorer car je suis véritablement un Algérien à part entière !”.
Et d’exhiber alors, contre toute attente, son passeport algérien et sa carte de séjour française. Ainsi, Idir n’a qu’une
seule nationalité, une seule, yiwet, disent les Kabyles.
L'injustice fiscale s'est aggravé
On sait que le Parlement algérien a vient encore une fois de refuser de débattre de l'instauration d'un impôt sur la fortune. Pour l’exercice 2011l'impôt sur
le patrimoine rapporte a rapporté 148,93 millions de dinars, (un peu plus d'un million d'euros), soit 0,02% du total des impôts directs. C'est ce qui
ressort du dernier rapport de la Cour des comptes. L'IRG, l'impôt sur les salaires, prélevé à la source, a représenté 55,84% des impôts
directs sur le revenu et rapporte 25,31% des recettes fiscales de l'Etat. Pendant ce temps, l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) a reculé de 3,09%...
La privatisation a échoué à Tiaret
Le gouvernement a pris "la décision définitive de reprendre ce complexe à travers le rachat des actions du partenaire français à leur valeur initiale dans le cadre des négociations", selon le ministre de l'Industrie Amara Benyounès
. Pour l'instant cela reste une annonce. On se rappelle que le complexe SNVI de montage de véhicules de Tiaret, avait été donné en 2006 au groupe français BTK, qui, depuis, n'a pas tenu ses engagements d'investissement, de formation et d'augmentation de la production. Comme de nombreuses autres groupes qui avaient bénéficié dans les années 2000 de la grande opération conçue par le "ministre-stratège" Temmar. Opération visant à privatiser des usines du secteur public pour les moderniser et à fermer celles jugée non "rentables". Ainsi à Tiaret toujours, deux usines de cuirs et de textiles sont fermée depuis le milieu des années 2000... Lire aussi : Tiaret: Les privatisations ont-elles tué la production industrielle.