"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
20 Juillet 2012
L’ambassadeur Orlov (à droite) a affirmé vendredi sur RFI, "qu'il ne peut y avoir qu'une solution politique de ce conflit" en Syrie et qu'"il faut trouver le chemin des négociations".
Le 30 juin, le communiqué final de la rencontre du Groupe d'action sur la Syrie à Genève "prévoyait une transition vers un régime plus démocratique" et "ce
communiqué final a été accepté par Assad", souligne M. Orlov.
"Assad a nommé son représentant pour mener les négociations avec l'opposition sur cette transition. C'est-à-dire, il accepte de partir. Mais partir d'une façon
civilisée",
a-t-il estimé.
La Russie a toujours affirmé jusqu'ici que le sort de Bachar al-Assad ne pouvait être décidé que par le peuple syrien sans ingérence étrangère, au contraire des Occidentaux qui appellent à son
départ.
M. Orlov affirme "qu'il ne peut y avoir qu'une solution politique de ce conflit" en Syrie et qu'"il faut trouver le chemin des négociations".
L'ambassadeur russe en France assure que les Russes ont fait tout ce qui dépendaient d'eux pour aider le médiateur Kofi Annan a réaliser son plan "qui
ouvrait et ouvre toujours la voie vers la paix, vers la solution négociée du conflit".
AFP, 20 juillet 2012