"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
12 Janvier 2012
« La crise répétitive du complexe sidérurgique ArcelorMittal Annaba, l’augmentation de 800% du prix de l’oxygène médical par la multinationale Linde Gaz, le licenciement de dizaines de travailleurs de l’Enicab de Biskra et d’Alver d’Oran, le non-respect des cahiers des charges des entreprises privatisées sont des exemples qui démontrent l’échec de la privatisation, qui a réduit dangereusement le tissu industriel algérien et aggravé la dépendance économique du pays vis-à-vis de l’extérieur», indique le secrétariat du bureau politique du Parti des travailleurs (PT), dans un communiqué rendu public hier.
Le PT souligne que «la direction générale d’ArcelorMittal Annaba n’a respecté aucun de ses engagements et recourt régulièrement à la menace et au chantage» et considère que le cas cité et d’autres exemples posent de manière indiscutable la question de «la renationalisation de toute entreprise qui n’a pas respecté le cahier des charges conformément à l’article 76 de la LFC 2009». En outre, le secrétariat du bureau politique du PT appelle «l’Etat à user de son droit de préemption pour reprendre les entreprises qui ont été bradées au profit de multinationales et de privés nationaux non respectueux des lois nationales et sociales».
Source : El Watan, 12 janvier 2012