"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
26 Mai 2011
Les marsouins, appelés à Jijel el faroun ou el faroum, sont de plus en plus nombreux sur nos côtes jijéliennes. Ce dauphin noir manque lui aussi de poisson.
La pénurie l’a vraiment touché vu le ravage qu’il commet ces mois passés, sur les filets des sardiniers, les ring net. El faroun ont une stratégie de chasse en groupe. Le peu de sardines qui circulent ne permet pas une bonne alimentation, alors pour augmenter leurs chances, les marsouins attendent que les sardiniers terminent leur pêche et que le poisson soit bien piégé et concentré dans les filets, pour manger leur part.
Le problème des pêcheurs c’est la répétition des attaques qui étaient dans le temps espacées, occasionnelles et ne faisaient pas le tour des bateaux. Les dégâts sur les filets sont graves par ce que el faroun, il perce le filet dans ces va et vient pour atteindre le poisson. Quelques membres de ce groupe mangent même une partie du filet avec les sardines. Le nombre de trous peut atteindre 300 et plus. Les condjadors analysent la nature des dommages pour faire une estimation des dégâts. Si ce sont des trous, le filet a été simplement traversé par le marsouin. Par contre el mangeurs qui est aussi un marsouin, a un comportement différent. Comme son nom l’indique el mangeur mange une partie du filet avec les sardines et la réparation du filet demande des morceaux de filet en plus.
La réparation de ces dégâts a un coût financier, vu le prix des nappes de filet (coupe d’el fonda) et de la main d’œuvre nécessaire. Des fois le bateau est désarmé. Une nuit de pêche de manquée. Tous ces dégât ne peuvent pas être couverte par la somme de la sardine vendue, les rais (patrons pêcheurs ) annulent la pêche même si l’ écran du sondeur détecte les bancs de sardines par ultra sons. Rien que la vue d’un souffle sur la surface des eaux, en plus de la quantité, ne valent pas tous ces frais et désagréments.
El faroun a ajouté son plus au manque à gagner des marins