"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
14 Août 2012
"De récents travaux de ravalement de la statue équestre de l'Emir Abdelkader ont eu lieu. Ce monument a reçu, à la surprise générale, une couche de peinture à l'aspect repoussant", s'étonne la Fondation qui précise que "ceci n'a pas manqué de provoquer de nombreuses marques de réprobation, et de témoignages indignés, aussi bien de personnes résidents à Alger, que des quatre coins du pays".
"Gardienne privilégiée de la mémoire de l'Emir (...) La Fondation Emir Abdelkader s'élève avec la plus grande énergie pour dénoncer ce laisser-aller flagrant, cette indifférence générale, qui porte atteinte à l'image du personnage, lequel mérite un tout autre traitement, en cette commémoration du cinquantenaire de l'indépendance nationale, et qui provoque la risée des passants, concitoyens et étrangers, sympathisants des symboles nationaux", écrit la Fondation.
Estimant que le ravalement de la statue de bronze qui date de 1987 a été "raté", la Fondation affirme que des critiques ne cessent d'affluer pour dénoncer le traitement "indigne" et "injuste", réservée à la seule statue, érigée à Alger, à la mémoire du résistant, humaniste et fondateur de l'Etat algérien moderne.
Tous les témoins de ce ravalement ont la certitude que "la main oeuvre a agi par ignorance", s'indigne encore la fondation qui regrette qu'il n'est pas été fait appel à la direction des Beaux arts, car "l'expérience et le savoir-faire de ses experts auraient fait éviter ce massacre qui a consisté à enduire de peinture ce noble matériaux qu'est le bronze", rappelle-t-elle.
Source APS, 13 août 2012
Dès le 6 août, notre blog s’était associé à l’indignation générale