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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

La grève se poursuit et s’élargit à l’ETUSA

 

Des travailleurs de l’Etusa en grève. New Press. DR

 

 

 

Djedjiga Rahmani, correspondante d’El Watan, témoigne.

(…) Une ambiance militante régnait sur l’esplanade de la Maison du peuple. Regroupés, les protestataires improvisaient des chants de colère, des slogans hostiles aux gestionnaires de leur entreprise et à leurs représentants syndicaux. Sur des pancartes hissées, les grévistes exprimaient leur rejet de ce qu’ils qualifient de «mépris» de l’administration de l’Etusa.

 

Mais c’est individuellement que ces derniers ont relaté leur malaise, à tour de rôle, profitant de la présence des médias. «Je suis à la retraite depuis trois mois. J’ai fait mes 32 ans, c’est bon. J’en ai ras-le-bol. Pas seulement, j’attends toujours ma prise de départ à la retraite», se livre un sexagénaire, lançant un cri de détresse à ceux qui bloquent son dossier.
En retraite, le sexagénaire tient tout de même à soutenir ses anciens collègues. Un autre travailleur, en tenue de travail, se souvient des véhicules d’une des plus anciennes entreprises publiques. «Il ne reste plus rien de ce matériel qui aurait dû servir de traces tangibles de l’histoire de notre entreprise», regrette-t-il.

Dans leur plateforme de revendications, les travailleurs de l’Etusa, qui déclarent qu’ils n’ont aucun représentant syndical jusque-là, dénoncent «la hogra qui sévit dans notre établissement, concrétisée par le non-respect des lois et règlements en vigueur qui régissent le monde du travail».

 

Les fonctionnaires de l’Etusa déplorent également «les actes d’ingérence et trahisons émanant du président de la Fédération nationale des travailleurs des transports (FNTT)». Ils accusent le président du syndicat de vouloir récupérer leur mouvement, entamé au mois d’octobre. Ils lui reprochent également d’instrumentaliser ce mouvement au profit de ses propres intérêts. A cet effet, ces travailleurs exigent «la dissolution, sans condition, du syndicat de l’établissement». Les grévistes exhortent les instances syndicales à œuvrer pour la concrétisation des revendications ainsi que pour la mise en application du contenu des protocoles d’accord signés précédemment. 

 

 

 

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