"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
30 Mars 2012
Les manipulations financières occidentales ont été condamnées par le sommet des grands pays émergents. « Nous pensons qu'il est essentiel que les économies développées adoptent des politiques macroéconomiques et financières responsables, évitent de créer des liquidités globales excessives et lancent des réformes structurelles pour stimuler la croissance et créer des emplois ».
C'est en ces termes que la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, les présidents russe, Dimitri Medvedev, chinois, Hu Jintao, sud-africain, Jacob Zuma, et le Premier ministre indien, Manmohan Singh, se sont exprimés hier dans le communiqué final du sommet.
Les BRICS sont « le plus important élément moteur de l'économie mondiale », a réaffirmé Dilma Rousseff. Mais la communauté internationale tarde à s'adapter à cette nouvelle réalité, estiment les grands pays émergents qui ont dénoncé « la lenteur de la réforme des quotas et de la gouvernance du FMI ».
Les BRICS regroupent 43 % de la population mondiale répartis sur tous les continents, soit 3 milliards d'habitants les 5 pays des BRICS représentaient en 2010 un quart du PIB de la planète, deux fois plus qu’en 1990.
Le concept des BRIC, créé en 2001 regroupait au départ le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, puis en 2010 on a ajouté l'Afrique du (le S au bout de BRIC) un pays nettement plus petit que les autres avec ses 50 millions d'habitants mais qui représente le continent africain.
Les échanges entre les cinq pays restent relativement faibles. Ils « doivent trouver les moyens d'exploiter leurs complémentarités », a affirmé le Premier ministre indien. Dans le but de stimuler les échanges commerciaux à l'intérieur du groupe, deux accords ont été signés entre les banques de développement des 5 pays pour faciliter l'utilisation des devises nationales et éviter de passer par le dollar. De quoi en principe simplifier les transactions et éliminer le coût des couvertures contre les fluctuations de changes.
Très remontée, la présidente brésilienne a souligné durant la séance plénière que les injections massives de liquidités par les banques centrales occidentales « créent des déséquilibres sérieux. La dépréciation du dollar et de l'euro procure un énorme avantage à ces économies », a-t-elle ajouté, et le Brésil est « particulièrement pénalisé ».
Synthèse blog. Source : agences