"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
22 Décembre 2011
Jeudi 22
Hassi R'mel. Troisième jour de grève de la faim. Un rassemblement a eu lieu jeudi 22 décembre au niveau de la zone pétrolière de Hassi R’mel au moment où des travailleurs sont entrés dans leur troisième journée de grève de la faim.
Après le rassemblement qui a duré une heure, une assemblée générale extraordinaire de la section syndicale affilée à l’UGTA, aura lieu dans la soirée de jeudi pour décider de la suite a donné à notre mouvement notamment, la plate forme des revendications socioprofessionnelles.
Les forces anti-émeutes n'ont pas attendu les déclarations du ministre de l'Intérieur interdisant les rassemblements devant les édifices publics pour agir. Les arrestations et la bastonnade systématique de mardi à l’encontre des adjoints d'éducation et des contractuels ont fait réagir le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), qui dénonce ces pratiques d'«un autre âge » et appelle les pouvoirs publics, le président de la République en tête, à y mettre fin». le Snapap a décidé pour sa part d'organiser une journée de protestation devant la présidence de la République, le 25 décembre.
Hassi R’Mel Deuxième journée de grève deuxième journée de grève de la faim pour exiger notamment une augmentation de salaire de 50% et demander l’attribution d’une prime de risque. Les travailleurs réclament une augmentation de 50% de salaire, la revalorisation des indemnités du travail posté, de la nuisance et de l’ISS, l’alignement des salaires du corps administratif sur ceux du technique, ainsi que l’attribution de la prime de risque.
Les protestataires, qui se sont rassemblés encore une fois devant le siège de la direction régionale, ont hissé des banderoles appelant au départ du directeur
des ressources humaines de la compagnie. Les travailleurs des autres unités de Sonatrach ont suivi cette
action : Oued N'mour (dans la willaya de Ghardaïa), Roudemousse, Stah, TFT et celle de Touggourt. Le mouvement a été en outre soutenu par les travailleurs du service de transport de
Sonatrach du champs de Hassi R'mel. Le champ
de Hassi R'mel, situé dans la wilaya de Laghouat, est l'un des plus grands gisements de gaz au monde où 100 milliards de m3 de gaz alimentent aussi bien les unités pétrochimiques du nord que les
marchés extérieurs.
Pendant ce temps, à Hassi-Messaoud, le conseil national de Sonatrach, élargi aux sections syndicales, a entamé, hier, sa réunion à Hassi-Messaoud pour débattre des problèmes socioprofessionnels des travailleurs et des perspectives de travail.
Les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI)
de Rouiba vont entamer, aujourd’hui, une série d’actions de protestation suivie d’une marche à
l’intérieur du complexe.
Cette décision a pour but de dénoncer, selon eux, le mutisme affiché par la direction générale à leurs revendications exprimées la semaine dernière lors d’un rassemblement tenu devant le siège de
l’entreprise.
Dans un communiqué, le syndicat d’entreprise a lancé un appel aux travailleurs leur demandant d’être présents massivement à la marche organisée aujourd’hui, à l’intérieur du complexe. “Nous
appelons également les travailleurs de toutes les unités de la SNVI à observer des sit-in devant les sièges de leur direction”. Le syndicat, qui se dit “déterminé et résolu”, menace encore
une fois de durcir ses actions pour se faire entendre. La sortie des ouvriers de la SNVI intervient à quatre jours seulement de la marche des travailleurs de la zone industrielle de Rouiba,
prévue le 26 décembre à Alger.
A la cité administrative de la wilaya de Boumerdès, les travailleurs du secteur des travaux publics et des cadres de l’éducation nationale sont sortis dehors pour exposer leurs revendications. Des dizaines de fonctionnaires et des travailleurs de la Direction des travaux publics sont se sont rassemblés devant le siège de leur tutelle. Selon la plate-forme de revendications élaborée par les représentants syndicaux de ces travailleurs (UGTA). Les grévistes dénoncent les lourdeurs administratives dans la gestion des problèmes sociaux des agents, les retards des paiements des salaires, le non-recouvrement par les bénéficiaires des augmentations décidées par le gouvernement.
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