"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
11 Avril 2013
Le temps du « vieux rêve » de « quête d’égalité » et même de « socialisme » reviendra, promet Maamar Farah. En attendant ce jour, il faut écouter Tata Aldjia, ne pas regarder le passé et s’occuper du « sujet de l’heure » : celui de « Chakib et Farid ». Lisons sa missive.
Il reviendra, le beau rêve
Par Maâmar Farah
Je le dis aux rares hommes de la Gauche algérienne, la vraie, pas la compromise avec le libéralisme outrancier de la dernière décennie ou celle, hypocrite, qui soutient ceux
qui ont affamé les ouvriers, les chômeurs et les retraités ; oui, la vraie ! Celle qui se bat et continue d'y croire, même quand les conditions sont défavorables et que tout incite à abandonner
la lutte !
Je leur dis : ni la maffia et ses corrompus, ni les multinationales, ni le FMI ou l'OMC, ne pourront venir à bout de la volonté des travailleurs de s'affranchir de leurs exploiteurs ! L'aspiration à vivre mieux, à partager les richesses, à s'émanciper socialement et culturellement ne meurt jamais.
Elle est mise entre parenthèses quelque temps, mais revient toujours pour faire tourner la roue de l'histoire dans le bon sens... Peut-on encore appeler cette quête d'égalité,
de justice et de droits pour tous, Socialisme ?
Au fond, les mots et les pensées ont peu d’importance lorsque l’homme est acculé aux derniers retranchements de la dignité, lorsqu’il n’arrive plus à subvenir à ses besoins élémentaires et qu'il n'a plus ni vie décente, ni avenir : alors, le vieux rêve, balayé un moment par les chimères du bonheur libéral, revient comme un vent de printemps sur les terres brûlées par le feu de l'inégalité, de l'injustice et du trabendisme politique !
«Dois-je te rappeler que le sujet de l'heure est la corruption made in Khalil? Ne faites pas comme les autres qui ont sorti l'affaire Sonatrach moins 1, datant des années 90,
pour nous occuper et nous faire oublier Chakib et Farid ?»
(Tata
Aldjia)
Maamar Farah, 11 avril 2013. Le Soir d’Algérie