"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
3 Février 2012
J’ai adhéré au Parti communiste algérien au cours d’un meeting de soutien à la révolution cubaine en août 1962 et, depuis, je soutiens sans défaillance ce pays dans sa lutte pour se développer et vaincre les obstacles dressés par les Etats-Unis contre « le mauvais exemple » dont l’esprit d’indépendance fait, aujourd’hui, tâche d’huile en Amérique latine
C’est en tant que communiste que je juge aberrantes les déclarations de Raoul Castro faisant du parti unique un système normal de gouvernement et appelant José Marti à la rescousse pour faire de cette option - que nous pensions conjoncturelle et imposée par la force des choses- un principe fondamental.
Voir des extraits de son discours à la conférence nationale du parti qui a été publié par le site Solidarité-Pcf
« Si nous avons
choisi, souverainement, avec la participation et le soutien du peuple, l'option de Marti du parti unique, notre mission est de promouvoir la démocratie la plus large dans notre société, en
commençant par donner l'exemple dans les rangs du parti », a déclaré le général de l'armée Raúl
Castro dans sa conclusion de la première Conférence nationale du Parti.
Il a ajouté que cela impliquait de « susciter un climat de confiance maximale et de créer les conditions requises à tous les niveaux pour l'échange d'opinions le plus
large et sincère, tant au sein de l'organisation que dans ses liens avec les travailleurs et la population. » (…)
Le premier secrétaire a lancé une mise à garde à ceux qui « ont caressé le rêve que la
Conférence consacre le début du démantèlement du système politique et social hérité de la Révolution », que « renoncer au principe d'un seul parti équivaudrait, tout simplement,
à légaliser le parti ou les partis de l'impérialisme, sur notre sol et à sacrifier l'arme stratégique de l'unité des cubains, qui a concrétisé les rêves d'indépendance et de justice sociale pour
lesquels ont lutté des générations de patriotes, de Hatuey à Céspedes, Martí y Fidel ».
Il a ajouté que « sans le moindre manque de respect à tout autre pays avec un système
pluri-partite », à Cuba « nous défendons le système du parti unique face au jeu de la démagogie et de la marchandisation de la politique. »
Synthèse blog, 3 février 2012