13 Janvier 2012
Trois partis de gauche, à savoir Afek Tounes, le Parti démocratique progressiste et le Parti républicain ont annoncé, lors d’une conférence de presse organisée
dans un hôtel de la capitale, le 11 janvier, leur fusion en un seul parti.
Selon leur porte-parole, cette fusion permettra de garantir l’équilibre politique et l’alternance au pouvoir en Tunisie.
Deux membres de la Constituante ont rejoint cette initiative : Salaheddine Zehhaf (de la liste « la voix de l’avenir ») et Saïd Laidi (ancien ministre du
gouvernement Ghannouchi et Essebsi). De son côté, Maya Jribi, présidente du PDP, a annoncé que cette fusion avait été précédée par des consultations des trois partis, qui ont permis de rapprocher
les visions de chacun et de fusionner en un seul.
Le congrès du nouveau parti se tiendrait les 17, 18 et 19 mars prochains. Ce sera également l’occasion pour d’autres partis de centre-gauche de rejoindre cette
union, selon Jribi.
Le PDP a affirmé que cette union était un message d’espoir pour tous les partis de centre-gauche et qu’elle survenait à un moment opportun, qui permettra d’ouvrir de nouveaux horizons
politiques en Tunisie.
Le Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT) a appelé le 11 janvier le gouvernement, l’Assemblée constituante et le ministère de l’Intérieur à assumer
leurs responsabilités après l’agression d’un membre du Mouvement du peuple, Mohamed Brahimi.
Ce membre élu à la Constituante a été agressé dans la soirée du 11 janvier, avenue Bourguiba, ainsi qu’un journaliste de Nessma, Sofiene Ben Hamida.
Le Mouvement du peuple et le Mouvement du peuple unioniste et progressiste ont dénoncé, dans un communiqué commun, l’agression contre Mohamed Brahimi, qu’ils
voient comme « une agression contre tout le courant nationaliste progressiste ».
Dans un communiqué, le PCOT affirme par ailleurs qu’« un groupe de miliciens [avait] appelé à tuer le secrétaire général du parti, Hamma Hammami » après
ses critiques dirigées contre la troïka.
Le PCOT a également fermement dénoncé les pratiques de ces mêmes « milices », qui avaient distribué dans la capitale des tracts appelant au lynchage de Abdeljebbar Meddouri, membre du conseil national du parti et directeur du quotidien « La voix du peuple ».
12 janvier 2012. Source Radio Kalima