Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

De Chadli à Bouteflika, la carrière de Rab Dzayer

De Chadli à Bouteflika, la carrière de Rab Dzayer

Par Saoudi Abdelaziz, 26 septembre 2019

En 1990, devenu ministre de la défense, Khaled Nezzar nomme Tewfik Mediène, devenu général dans la foulée, à la tête du DRS, avec plus de prérogatives que son prédécesseur. Il restera à ce poste jusqu'en 2015.

Deux ans plus tôt le colonel Mediène avait été parachuté par décret de Chadli Bendjedid à la tête du Département des affaires de défense et de sécurité (DADS) à la présidence. Il coordonnait ainsi tous les services de sécurité du pays (police, gendarmerie et sécurité militaire).

L'ascension est fulgurante pour celui qui fut introduit dans les hautes sphères par son mentor, le général Belkheir qui le place en juin 1987 comme chef du département de la défense et de la sécurité à la présidence de la République.

Passons sur le rôle décisif de "Toufik" dans la stratégie de la tension qui a entretenu et prolongé la violence meurtrière au cours de la Décennie noire. Passons sur le grenouillage en faveur du candidat Bouteflika et contre les autres en 1999.

Passons sur l'engagement sans réserve en faveur des trois premiers mandats de Bouteflika et sur le ralliement, certes tardif mais très actif, en faveur du 4è mandat, au lendemain duquel il perd son poste.

Dans son message lors de sa condamnation par le tribunal militaire de Blida le général décrit -avec lyrisme-une situation dont il ne semble pas se sentir responsable:

"Ténébreusement, sournoisement, officiellement, tout un personnel institutionnel criminel et chaque jour plus nombreux avait étendu un habile réseau destiné à compromettre et corrompre les plus honnêtes de nos citoyens et de nos responsables. La corruption allait donc faire disparaître littéralement et physiquement notre jeune nation, ses territoires et ses richesses nationales, voire son peuple dépossédé de toute valeur de vie composée".

Rab Dzayer

Dans un article intitulé " lettre ouverte au général de corps d’armée Mohamed « Tewfik » Médiène, Rab Dzayer", le co-fondateur de Sonatrach  Hocine Malti, écrivait le 16 février 2013 : "Cette fois-ci, ce n’est pas à vos collaborateurs enquêteurs que je m’adresse, mais à vous, patron depuis septembre 1990 du tout puissant DRS (Département du renseignement et de la sécurité), Rab Dzayer, le « Dieu de l’Algérie ». N’est-ce pas ainsi que vous vous êtes présenté un jour de 1999, dans les circonstances que vous savez ? Selon l’adage populaire, « mieux vaut s’adresser au Bon Dieu qu’à ses saints » ; ce que je fais aujourd’hui. Vu que vous êtes en mesure de décider et d’imposer ce que bon vous semble à toute l’Algérie, à tous ses hommes et ses femmes et notamment à toutes ses autorités civiles, militaires, politiques et juridiques, je suis convaincu que vous accorderez des réponses et une suite positives aux questions et requêtes que je m’en vais vous présenter.(voir la suite)

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article