3 Février 2013
Le ministre de l’Education nationale a annoncé hier le lancement d’un débat national pour
« définir
les carences qui ont été relevées au niveau du fonctionnement du système éducatif national''.
Abdelatif Baba Ahmed, le successeur de Benbouzid, parle « d'une
étape importante pour faire le point sur ce qui a été réalisé, et ce qui doit être amélioré''.
Les sujets de cette évaluation semblent donc très ambitieux.
Dans l’évaluation sur un sujet aussi sensible, qui concerne l’avenir des enfants et du pays mêlés, parmi les parténaires cités par le minisitre, ne sont invités ni même mentionnés les assemblées élues, les médias, les chercheurs, et, curieusement, les partis politiques, comme si l’éducation des enfants était une question étroitement technique.
La conduite de ce « débat administré » sera donc de bout en bout assuré par la hiérarchie en place, fortement impliquée dans les « carences » dramatiques de l’enseignement.
L’administration dirigera la discussion sur ses propres carences. Belle prouesse en perpective ! La machine est lourde et elle saura saisir le vif, comme elle a toujours su le faire fait tout au long des années Benbouzid.
Saoudi Abdelaziz, 3 février 2013