28 Janvier 2013
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Alors que les personnels des services administratifs de différents ministères (dont celui des Affaires étrangères) se mettent en mouvement, l’ENIEM de Oued Aïssi à Tizi Ouzou est à l’arrêt.
Plus de 2000 ouvriers de ce bastion traditionnel du monde ouvrier réclament la revalorisation des salaires et des primes. Se greffant sur la baisse continue du pouvoir d’achat, l’élement déclenchant semble être la récente augmentation du prix des transports. La direction de l’entreprise fait dépendre le dialogue sur ces revendications pressantes de la publication du bilan de l’exercice, Encore une fois, la bureaucratie de l’UGTA est à la remorque des évenements.
« Les protestataires campent toujours sur leur position et exigent des réponses immédiates et jusqu'à hier en fin d'après midi le complexe ENIEM était toujours à l'arrêt »
écrit
Nait Ali H dans le Quotidien d’Oran. Il
précise : « La
section syndicale de l'entreprise affiliée à l'UGTA tente depuis de rassurer que la question des salaires a été déjà évoquée avec la SGP Indelec sauf qu'elle ne pourrait faire l'objet de
négociations avant mars prochain, date fixée pour l'adoption du bilan de l'exercice 2012 ».
« Les
syndicalistes de cette importante entreprise n'ont pas réussi à amorcer un dialogue avec les grévistes. »
confirme A.
Igoudjil dans Le Temps d’Algérie. Quant au bilan de l’exercice 2012, « l'un des organisateurs de cette grève a indiqué que le bilan de l'Eniem ne serait que
positif. »
Nordine Douici rapporte les propos d’un gréviste dans El Watan : Depuis la grève de 2011, «les responsables n’ont pas appliqué toutes les clauses de la plateforme que nous avions remise il y a deux ans ».
Synthèse blog, 28 janvier 2013