"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
6 Juin 2011
En mai, j’ai du courir pour trouver un cybercafé à Bab-El-Oued. La plupart étaient fermés ou reconvertis. A Jijel, même galère. Quelqu’un m’a expliqué que les gens se branchaient de plus en plus chez eux.
Mais l’explication m’avait laissé sur ma soif, sachant le niveau du pouvoir d’achat de la plupart des jeunes et de leurs familles. Le mystère est peut-être levé. On peut lire dans le Temps d’Algérie daté du 5 juin http://www.letempsdz.com/ : « Les gérants de cybercafés que nous avons rencontrés dénoncent ce qu’ils qualifient de « relance de la fermeture des cybercafés depuis quelques mois ». Cette campagne de fermeture s’appuie sur une astuce retorse explique le gérant d’un des cybercafés fermé à Alger. Cette campagne de fermeture s’appuie sur une astuce retorse explique le gérant d’un des cybercafés fermé à Alger. Une nouvelle règlementation assimile, avec une mauvaise foi cynique, le cyber à un « lieu de loisirs et de divertissements ». Le gérant interrogé par le Temps précise : «qu'ils exigent certaines mesures comme l'existence d'une issue de secours, je trouve cela normal et même nécessaire, mais quand on vous demande l'accord de sept ministères et autres institutions, cela demande un temps fou qui peut s'étaler sur des années peut-être, alors que vous ne pouvez pas vous permettre cela, surtout sur le plan financier ». Alors que ce sont des bibliothèques électroniques, presque toujours sans café !