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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Les journalistes algériens victimes de la communication patronale

 

Le 8 décembre, le blog posait la question: Rebrab a-t-il vraiment quitté le système? Nous contestions une chronique de Abed Charef  qui affirmait à propos de Cevital: "Le groupe peut même se passer de la banque d’Algérie, qui lui refusaient le transfert d’argent à l’étranger. Cevital affiche ainsi sa capacité à se passer du concours de l’Etat algérien dans sa conquête de l’international, où la crise offre des opportunités exceptionnelles". Et de conclure : "Cevital a largement tiré profit de sa proximité avec le pouvoir politique à ses débuts, une période sur laquelle M. Rebrab veut tourner la page".

Cinq jours plus tard le journaliste politologue découvre avec beaucoup de retard  "le véritable coup de maître" du patronat à propos la circulaire autorisant le transfert de devises à l’étranger que nous évoquions dans le blog ( Notre article A défaut d'exporter nos produits, exportons nos devises.) L'article de Abed Charef ne mentionne pas le fait que Cevital, mis au parfum de cette décision, fut le premier à préparer un dossier pour en bénéficier.

"La montée en puissance" du millardaire, membre remarqué de la délégation de Sellal à Londres, est un des sujets du "café presse" hebdomadaire de Magreb emergent . Penaud, Abed Charef évoque "l'opportunisme"  de  celui à qui il avait tressé des lauriers d'indépendance quatre jours auparavant. Il dit  : "Rebrab marque des point. Il est en train de faire plier la législation en faveur de ses affaires". Plus loin il reconnaît : "La communication du patronat est habile. Ce qu'ils veulent c'est transférer des devises au taux officiel pour faire des affaires à l'étranger"

Sauveur suprême. On se rappelle que pendant la décennie noire, Rebrab, omni-présent dans les médias occidentaux avait été fortement "appuyé" par le système pour personnifier "la liberté d'entreprendre". Pour les temps de crise à venir, El Kadi Ihsan voit une nouvelle mission pour le sauveur des d'entreprises européennes. Il conseille au "gouvernement de faire de Rebrab le symbole du savoir faire algérien". (maghrebemergent.com)

 

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