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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Le gentil nom de Toufik, les deux scénaristes, Ouyahia évasif

L'heure de l'alternative a sonné

Après avoir évoqué " La mise au point adressée par le général Mohamed Mediene à qui le peuple par affection a donné un gentil nom Toufik",  Louiza Hanoune explique à son bureau politique que l'heure de l'alternative a sonné :  "des élections anticipées ou alors s'ouvre dans le pays un processus révolutionnaire".

Les deux scénaristes 

Dans une interview de haute tenue, le président du RCD s'efforce de clarifier la situation politique. Mohcine Belabbas met à nu les deux scénaristes du spectacle politique en cours: les deux polices politiques. "Tout le monde confirme aujourd’hui qu’il y a toujours eu une police politique qui a désigné les chefs d’État, qui a mené des redressements à l’intérieur des partis politiques et qui a distribué les quotas, bref qui a décidé avec le résultat que chacun peut constater aujourd’hui, du destin d’un peuple. Personnellement, je dis que cette police politique a été déstructurée mais qu’elle n’a pas été dissoute. Et cette nuance est de taille. Néanmoins, ces acteurs, qui ont agi dans le cadre de cette police politique depuis toujours peuvent se retrouver même en dehors de l’appareil officiel. Ils continuent à intervenir de façon plus ou moins directe sur la vie publique avec les mêmes pratiques et sur des sphères où ils ont eu le temps d’établir leurs réseaux et leurs clientèles".

Interprétations

"La privatisation constitue la nouvelle fuite en avant du pouvoir d'Etat national" affirme le député du FFS de Béjaïa, Arezki Derguini qui s'est opposé à la loi des finances 2016. Dans une curieuse lettre aux députés de son parti qui ont voté cette loi et son article 66, Ahmed Ouyahia leur propose son interprétation : “Cette privatisation ne concerne pas les étrangers, ni les grandes entreprises publiques et certainement pas Sonatrach. Elle ne touchera que les PME qui sont en difficulté et que l’État décide de céder au lieu de les laisser aller à la dissolution.” "Certainement" pas Sonatrach, mais la SNVI et  les autres? L'ancien Premier ministre manie l'art d'être évasif  aussi bien que celui de l'autoritarisme.

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D
Les Algériens le connaissent pour être un menteur avéré, servile exécuteur des basses oeuvres de tout maitre de l'heure. C'est donc bien Sonatrach et son pis à devises que ses nouveaux maitres veulent s'accaparer. Le peuple dont c'est le moyen actuel de survie en est bien conscient; il aura donc à dire son mot, advienne que pourra.
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