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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Départ à la retraite. Au Maroc et en Tunisie, les syndicats ne se laissent pas faire

le 12 janvier 2016 sit in devant le parlement de Rabat. Photo DR

le 12 janvier 2016 sit in devant le parlement de Rabat. Photo DR

Au Maroc les principaux syndicats réunis hier à Rabat appellent à une grève générale le 31 mai contre «le gel du dialogue social par le gouvernement" et contre les efforts de ce dernier pour faire passer "la loi maudite” sur les retraites.» En Tunisie, le magazine nawaat.tunisia titrait la semaine dernière : "Retraite à 65 ans : une nouvelle ligne de front entre le gouvernement et l’UGTT".

Tunisie

Hafawa Rebhi écrit : "A coups d’interviews interposées accordées à plusieurs médias, les deux camps laissent entrevoir des divergences tant sur la  forme que sur le fond de la réforme du système des pensions dans la fonction publique. Le projet de loi prévoit que l’employé désirant partir à la retraite à 60 ans doit informer l’administration de sa décision. A défaut de cette notification explicite et irréversible, l’employé partira automatiquement et obligatoirement à la retraite à 65 ans. Les syndicalistes estiment que c’est plutôt à celui qui veut prolonger son activité professionnelle de notifier sa décision à l’administration et non pas le contraire. Deuxièmement, le gouvernement exige que la notification soit faite 5 ans avant le départ à la retraite. Les syndicalistes, eux, estiment que ce délai est irraisonnable et proposent de le réduire à deux ans avant l’âge butoir de 60 ans. Enfin, l’UGTT propose un barème flexible en donnant le choix à l’employé de travailler, une, deux, trois, quatre ou cinq années après la soixantaine. Le gouvernement ne laisse aucun choix : partir à 60 ans ou à 65 ans.

Cinq mois de négociations avec l’ancien ministre Ahmed Ammar Youmbaï n’auraient servi à rien. La version du projet de loi déposée à l’ARP est toujours la même. Lors d’une audition à l’Assemblée en décembre dernier, les syndicalistes ont découvert que le législateur avait toujours sous les mains l’ancienne mouture".

Maroc.

Les syndicats restent déterminés face au gouvernement. Réunis à Rabat, le 26 mai, l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT) et l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) lance le mot d'ordre de grève pour le 31 mai. Depuis l’annonce du chef du gouvernement, le 22 décembre 2015, devant les parlementaires, au sujet de l’urgence de relever l’âge de départ à la retraite à 63 ans à l’horizon 2019, les syndicats ont vivement réagi. Le chef du gouvernement avait alors annoncé devant les parlementaires l’urgence de relever l’âge de départ à la retraite à 63 ans à l’horizon 2019. Le gouvernement Benkirane se propose devrait relever l’âge de départ à la retraite à 61 ans à partir du 1er janvier 2017, puis à 62 ans à partir du 1er janvier 2018 et à 63 ans à partir du 1er janvier 2019.

La grève générale du 31 mai n'est pas une surprise. Lqa mobilisation n'a pas cessé depuis l'annonce de la "loi maudite". Dès le 12 janvier, devant le Parlement à Rabat, à l’appel des quatre principales centrales syndicales de nombreux manifestants se sont regroupés pour un sit-in de protestation contre le projet de réforme des retraites.

 

 

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