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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Jean Glavany et Guy Teissier, artilleurs de l'Etat néocolonial français

Après l'émotion suscitée par la publication d'un rapport parlementaire français prédisant un sombre avenir pour l'Algérie et suggérant un nouveau calendrier politique,  le ministre français Michel Sapin affirme : «L’Algérie est aujourd’hui en situation de faire face à ses difficultés», les relations algéro-française sont "très fructueuses", etc.

Le rapport parlementaire viendrait-il donc de députés aventuristes en mal de sensationnel? Il n'y aurait donc pas de volonté de l'Etat français de peser sur les choix politiques algériens. Les belles paroles de Michel Sapin ne peuvent pas occulter le contexte durable où inévitablement l'Algérie est appelé à lutter pour que ses intérêts nationaux soient mieux pris en compte.

Les deux parlementaires ont soumis notre pays à un tir de barrage intensif, en choisissant bien nos point faibles. Ce sont des gens très sérieux et très expérimentés. Tous deux sont sur la même ligne stratégique. Pour les prochaines présidentielles, l'un et l'autre soutiennent des candidats de l'Etat néocolonial profond, Manuel Walls et François Fillon.

Jean Glavany qui est au coeur de l'Etat français depuis la présidence Mitterrand, fait partie du comité stratégique du groupe Bolloré, noyau de la Françafrique. Il explique ainsi son choix en faveur de Manuel Walls : "Il est le mieux préparé, le plus expérimenté, et il a le sens de l'Etat le plus affirmé".

Son confrère de droite, le député Guy Teissier a choisi François Fillon sur des critères analogues : "François Fillon est une force tranquille qui a su mener les hommes et les réformes dans un contexte extrêmement difficile". Dans l'état major de campagne de François Fillon, ce député des Bouches du Rhône participe à la réflexion dans le domaine de la défense. Il a de l'expérience : ancien président de la Commission de la Défense de l'assemblée nationale et ancien président de la Délégation parlementaire au renseignement, chargée de contrôler l'ensemble des services de renseignement français.

Voir aussi:

Calendrier politique. L'Algérie face à la stratégie d'influence française

Guy Teissier, l'ami d'Israël qui accable l'Algérie

 

 

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D
Ce sont les faiblesses de nos gouvernants qui font la force des immixtions étrangères. Aucun état étranger ne serait en mesure de régenter la politique de notre pays et d'imposer contre le gré du peuple algérien ses prétentions dominatrices, si nos gouvernants ne souffraient pas de leur légitimité déficiente. Que le choix populaire de ceux qu'ils voudra se donner pour gouvernants soit respecté et les tentatives hégémoniques étrangères se verraient rejetées par la puissance que donne la légitimité démocratique...
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