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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Nouvelle du jour : «Le DRS-Canal Historique n'a plus aucun poids!»

Nouvelle du jour : «Le DRS-Canal Historique n'a plus aucun poids!»

  

Lorsque le départ du général Gaïd Salah est exigée, c'est l'effacement de l'Etat-major de l'ANP qui est visé. Saïd Sadi, lorsqu'il l'appelle à démissionner, il demande au nom du peuple en même temps et dans l'immédiat le "retour de l'armée dans les casernes".

Analyse que réfute ce matin Kharroubi Habib sous le titre "Gaïd Salah dans le collimateur de la contestation populaire". Il écrit dans le Quotidien d'Oran : "La contestation populaire le cible désormais directement et, preuve de la maturité politique de ceux qui l'expriment, sans s'en prendre à l'institution qu'il commande."

Deux semaines auparavant El Kadi Ihsan, le directeur de Maghreb Emergent avait donné le la. Sous Bouteflika c'est le duel entre deux personnalités, Tewfik-Gaïd Salah. Mais aujourd'hui cela a changé : "Son influence aujourd’hui n’est bien entendu pas celle que lui prête la paranoïa aggravée du chef d’État-major dès qu’il s’agit de Mohamed Mediene". Assurant que Tewfik n' a pas de poids significatif sur les évènements, le journaliste conclut : "Le chef d’État-major est techniquement devenu le dernier obstacle à l’ouverture d’une période de transition politique sur les bases réclamées par le peuple, celles qui conduiront à une nouvelle République".

Ce matin dans Liberté, Ali Boukhlef reprend l'analyse et présente Gaïd Salah comme "l’homme qui voit l’ombre du général Toufik partout dans les manifestations, et surtout derrière les slogans qui lui sont hostiles et qui deviennent de plus en plus fréquents".

Cette analyse est reprise dans TSA-Algérie : "Le poste occupé par le général Toufik le destinait forcément à un rôle de comploteur quand il était en fonction. Qu’il ait ranimé des réseaux dormants laisse dubitatif. D’autant plus que les manifestants savent ce qui les fait sortir dans la rue. Ils ont conscience de leur projet et ne se considèrent pas comme des pantins agités par des marionnettistes tenant des fils invisibles".

Lire aussi l'analyse du blogueur : Le DRS-Canal historique veut faire du Hirak son bélier.

  

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