21 Mars 2012
«Nous sommes très proches l’un de l’autre même si, parfois, il y a eu des différends assez graves. Nous avons vécu de grands moments ensemble, des moments souvent assez cocasses.
Personne ne peut nous séparer. Hocine et moi on s’aime (n’thabou) comme des frères.
C’est sur mon conseil que Abdelaziz Bouteflika a fait envoyer un mot gentil et un bouquet de fleurs à Hocine, lors de sa convalescence en Suisse à la suite de son surmenage dû à la campagne présidentielle, en 1999.
J’ai dit à Abdelaziz que s’il y a un seul homme politique à honorer dans notre pays, c’est bien Hocine Aït Ahmed. C’est un historique. Si quelqu’un doit jouer un rôle majeur dans les institutions de l’Etat algérien, c’est Aït Ahmed. Je lui ai demandé de lui donner un poste très important.
Si on doit impliquer un parti politique dans les affaires de l’Etat, c’est au FFS qu’il faut faire appel et non au RCD, qui n’est pas représentatif. Je suis désolé de vous le dire, mais le RCD a été concocté dans une officine, créé par le biais d’Aboubakr Belkaïd et de Larbi Belkheir.»
Source : El Watan, 20 mars 2012