2 Février 2019
Depuis l’aube, la pluie tombe interminablement sur Jijel. En attendant mieux, petite revue de presse.
20 janvier 2014
Le candidat Benflis semble prudent. « Pas de bilan de l’ère Bouteflika. Un peu gênant pour un discours de 90 minutes », note d’emblée El Kadi Ihsane dans sa chronique sur El Watan. Le discours de candidature de Ali Benflis n’a pas emballé non plus Kharroubi Habib du Quotidien d’Oran, qui craint que le candidat ne se limite à des promesses « de mettre fin au type de gouvernance qui a caractérisé les quatorze années de pouvoir bouteflikien ». Il lui conseille de « présenter un projet politique aux objectifs clairement identifiés ».
Issad Rebrab veut continuer à reprendre des entreprises françaises en difficulté. Le PDG de Cevital demande une autorisation de la Banque d’Algérie afin de transférer les devises pour acquérir l’usine française Fagor Brandt. El Watan rappellle que le consortium algérien bénéficie « apparemment d’un soutien de taille, en la personne du ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Ce dernier semble voir d’un très bon œil sa démarche de rachat en France, d’entreprises en difficulté. Un souhait que le ministre français avait d’ailleurs publiquement exprimé, en souhaitant «voir de grands groupes algériens investir et produire en France», lors du comité économique algéro-français qui s’est tenu en décembre 2013 à Alger ».
Sur la saga de notre premier milliardaire national (en dollars), une contribution de Bachir Dahak, docteur en droit, militant associatif apporte dans El Watan un intéressant éclairage. Pour lui l’essor décisif de Cevital a eu lieu au cours de la décennie noire « une des périodes les plus terrifiantes dont on est loin d’avoir déchiffré le sens et la portée hors du fait que cette terreur globale et durable a permis de mettre en route le processus de transfert des rentes publiques vers des rentes privées, permettant en quelques années seulement à Cevital de remplacer la SNCG et la Sogedia pour ne citer qu’un seul exemple. »