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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

De Biskra à Alger, des chameaux contre les bureaucrates

Biskra : Caravane de protestation vers la Présidence de la République des fellahs de Doucen

 

EL WATAN le 27/28.07.11 |  A la une Actualité

Excédés par le peu de cas qui est fait de leur situation au niveau de l’administration locale depuis neuf ans, 90 bénéficiaires de concessions agricoles des zones de Aadjam et Louzane dans la commune de Doucen, située à 80 km au sud-ouest de Biskra, ont décidé de porter leur affaire au président de la République.


 

Les protestataires ont entamé un périple de plus de 500 km depuis Biskra à destination d’Alger à dos de dromadaires et à pieds pour revendiquer « tout simplement l’application du cahier des charges », signés et approuvés en 2002 et 2003.

Ceux-ci ont bénéficié d’un total de 360 ha de terres arables qu’ils n’arrivent pas à exploiter du fait de l’absence de transformateurs électriques et donc l’impossibilité d’utiliser les puits.

Par dépit et « parce que rester les bras ballants à attendre une hypothétique sortie de crise qui ne peut pas venir des pouvoirs publics lesquels malheureusement font la sourde oreille à toutes nos demandes réitérés depuis des mois et des mois », disent-ils.

Ces protestataires entendent rallier la capitale en passant par Tolga, Biskra, Batna où est domiciliée la GCA et de là remonter vers Alger pour demander audience au premier magistrat du pays et lui expliquer de vive voix les causes de leur désarroi et de leur colère.

Cette caravane de protestation qui s’est mis en branle, lundi soir, a été suivie par des centaines de sympathisants de Doucen à Bir Naam.

Rencontré le lendemain matin, à Foughala lors d’une halte, les participants à cette procession sortie d’un autre âge, ont expliqué qu’ils avaient choisi de revenir au dromadaire pour signifier que l’imbroglio administratif et les mentalités de certains responsables locaux les ramenaient vers l’ère préindustrielle.


Hafedh Moussaoui

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