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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Des juges algériens punissent les militants et épargnent les fils à papa

 

 

Deux procès, l'un à Ghardaïa l'autre à Alger traduisent la difficulté pour des juges algériens de faire preuve d'impartialité.

 

 

Une peine d'une année de prison ferme vient d'être prononcée contre Kamel-Eddine Fekhar, le responsable de la section locale de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), de Ghardaïa. Ses 15 compagnons ont été condamné chacun de 6 mois de prison ferme. Le 26 du mois de mars, aux festivités d’ouverture de cette 46e édition de la Fête du tapis de Ghardaïa, les condamné avaient investi la tribune officielle quelques minutes avant l’ouverture pour, selon eux, “dénoncer une dilapidation des fonds publiques dans des fêtes inutiles”.

 

 

De leur côté, les fils à papa, naviguant, à la Madrague-Djamila, entre cocaïne et bateaux de plaisance, l'ont échappé belle. Dans le compte rendu de Salima Tlemçani dans El Watan.com on peut lire :

"L'avocat de Bouras, le gardien du port, d’El Djamila, donne le noms de hautes personnalités dont les enfants ont été, selon lui, cités dans l’affaire mais n’ont pas été poursuivis. «Bouras a été torturé durant deux jours et a déclaré au juge avoir signé des procès-verbaux en blanc. C’est un zawali (simple citoyen) qui travaille au port d’El Djamila en tant que gardien des bateaux de plaisance appartenant aux enfants de riches, comme Amine le fils de Aboudjerra Soltani, Sofiane le fils du général à la retraite Khaled Nezzar, qui ont pour habitude de consommer de la cocaïne. Pourquoi le juge n’a-t-il pas ouvert d’enquête sur ces personnes, comme il l’a fait pour de nombreux accusés qui sont dans le box pour consommation ?», s’insurge Me Bouhana, qui regrette que «le juge abandonne les requins pour s’intéresser à la petite sardine qu’est Bouras…» En fait, dans les procès-verbaux de l’instruction, Bouras s’est présenté comme un gardien qui s’occupe des bateaux de plaisance de riches Algérois et des enfants de hautes personnalités de l’Etat. Tout le monde le connaît au port d’El Djamila et lui sait tout ce qui s’y passe. En plus des noms révélés par son avocat à l’audience de lundi, Bouras a aussi cité quelques propriétaires de bateaux qu’il fréquente, comme Mourad, le petit-fils de Messaâdia, ou encore Yacine, le fils du général-major Boustila, patron de la Gendarmerie nationale, et le fils de l’ex-ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès".

 

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O
C'est parce que la sardine est succulente. Le palais de justice n'admet pas de mettre dans son palais de connaisseur un aliment toxique. La chaire du requin pue l'acide urique.
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