21 Octobre 2013
DR-le 9 février 2012, Carlos Ghosn et Mohammed VI inauguraient
l'usine Renault de Melloussa, près de Tanger
En juillet dernier, les journaux algériens avaient fait leurs unes de la déclaration de la wilaya d'Oran : "Treize entreprises publiques et privées de sous-traitance d’Oran ont été retenues dans le cadre du projet de l’usine automobile Renault Algérie de Oued Tlélat". Sur un total de de 26 entreprises et on précisait les créneaux: caoutchouc, batteries, plastique etc.
Ce matin, l'usine Renault d'Oued Tlelat fait de nouveau la une après le démenti fracassant apporté par Aaim Bensaci sur la radio chaîne3. Le président du Conseil national consultatif pour la promotion des PME, dénonce le caractère marginal de l'intégration et donc du recours à la sous-traitance locale: «Quatre pièces en matière d'intégration et sous-traitance je n'ose pas apporter de commentaires, parce que ça m'énerve». s'est-il emporté sur les ondes de la chaîne III.
Salem Ferdi qui commente cette déclaration dans le Quotidien d'Oran écrit : "Il est vrai que «quatre pièces» produites en Algérie ne sont pas de nature à corroborer l'annonce d'un taux d'intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape pour atteindre par la suite les 60% avec l'inclusion des segments pneumatiques et vitrage (...). Renault dispose d'une plateforme au Maroc avec un réseau de sous-traitance déjà opérationnel qui pourrait satisfaire «Oued Tlélat». L'élargissement de la sous-traitance algérienne autour de l'usine se fera beaucoup plus lentement que souhaitée par les pouvoirs publics. Bensaci, lui, ne semble pas du tout y croire. Il ne s'attend à rien de la part des entreprises étrangères. Le salut, il le voit dans les grands groupes publics, comme Sonatrach et Sonelgaz qui, dit-il, «ont des pièces à sous-traiter» et qui peuvent cesser d'importer celles qui «peuvent être fabriquées ici».