26 Décembre 2011
El Hadjar, ce n’est pas la Nouvelle-Zélande !
Par
Maamar Farah
Alors que les ouvriers de la tuberie d’El Hadjar, lancée au prix de lourds sacrifices dans les années 1970 grâce à la politique audacieuse des industrialistes, se posent des
questions sur l’avenir de leur unité boudée par les entreprises nationales, voilà que la plus importante société algérienne leur porte un coup de poignard dans le dos.
Sonatrach vient, en effet, de commander, auprès d’une société française, des tubes en acier de type line-pipe non enrobé pour la construction de canalisations. Tant de
travailleurs et de cadres, dont la majorité en retraite aujourd’hui, ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour que cette unité reste le fer de lance d’un complexe qui connut ses heures de gloire. La
voilà abandonnée, assassinée, anéantie ! Et pas par les avions de l’Otan ou les forces impérialistes ! Mais par les mauvaises décisions d’autres cadres qui aiment tout ce qui vient du Nord, au
point de perdre le sens de l’orientation : El Hadjar, c’est si près et si accueillant !
Maamar Farah, 26 décembre, le Soir d’Algérie
«La raison du plus fort est toujours la meilleure.» (La Fontaine)