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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Corruption, dilapidation. La presse algérienne ne fournit que les tuyaux offerts par les clans

"la Cour des comptes, la presse et n’importe quel quidam peut dénoncer et commenter le fléau. À condition de n’accuser personne".

"La Cour des comptes a encore fait des “révélations”Mustapha Hammouche consacre sa chronique au récent rapport de cette institution sous le titre "La voix inaudible de la Cour des comptes". Il commente : "Mais, ces révélations ahurissantes sur des pratiques qui peuvent relever de la dilapidation du Trésor public laissent les institutions concernées de marbre. Un peu comme si la Cour des comptes parlait d’un autre pays. Quant aux parlementaires, ils semblent ne pas avoir encore appris à contrôler les dépenses qu’ils votent. Leur rôle consiste à entériner le montant de l’enveloppe, pas à surveiller l’usage qui en est fait (...). Les motifs de la dépense programmée n’en sont que les prétextes ; après, une partie de l’argent peut s’égarer dans la nature, sans que l’on crie au scandale".
Pourquoi on ne va pas jusqu'au bout ? Mustapha Hammouche le dit en conclusion de cette énième dénonciation de presse: "la Cour des comptes, la presse et n’importe quel quidam peut dénoncer et commenter le fléau. À condition de n’accuser personne. Les organismes de “surveillance” et de “lutte contre”… tous ces fléaux que sont la corruption et le blanchiment d’argent, on peut même vous en créer de supplémentaires. Pour faire sérieux".

La presse aussi

le chroniqueur du quotidien de M. Rebrab ne dit mot sur ce qui empêche Liberté d'aller au fond des choses par l'investigation. Et mettre des noms et des réseaux sur les pratiques de dilapidation et de corruption. Sans attendre les tuyaux donnés de source sûre par les journalistes accrédités auprès de l'un ou l'autre des clans en compétition. Maâmar Farah reste aussi dans le général dans son billet du Soir d'Algérie intitulé "Ministres au bled, retraités à Paris !" Il reprend le chiffre de 500 anciens ministres algériens installés à l'étanger donné par son confrère Ammar Belhimer. Mais le Soir d'Algérie n'a jamais effectué une enquête sur cette fameuse liste. Avec son l'audace sans risque habituelle des chroniqueurs qui disent tout pour tout cacher, il propose que la loi "oblige chaque futur ministre à s'engager à passer le reste de ses jours ici".

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