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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Pressions sociales contradictoires sur l'Etat algérien

Le directeur du Huffington post Algérie met en garde contre la sousestimation "des classes populaires" très présentes et qui " imposent leur thématique". Saïd Djaafar réagit à la réconciliation spectaculaire des leaders rivaux du patronat qui viennent ensemble de remporter une belle victoire, pour leur business à l'étranger. Ils peuvent désormais changer légalement leurs milliards de dinars en millions de dollars ou d'euros, au taux officiel (60% de mieux qu'au square Port Saïd !). 

 

Les leader patronaux tourneront-ils la page? Cela s'est passé non loin de la City de Londres. La presse rapporte: "Après une poignée de main chaleureuse, Issad Rebrab, P-DG de Cevital, et Ali Haddad, patron du FCE et propriétaire du groupe ETRHB, ont discuté pendant plus d’une heure. On ignore le contenu de l’échange mais les deux hommes qui se sont quittés sur une embrassade ont convenu de se revoir prochainement". Sur la radio du site économique libéral Maghreb Emergent, on a commenté sur le vif, dès jeudi, la réintégration de Rebrab dans le premier cercle officiel du régime. El Kadi Ihsan, dont le site a pourtant activement répandu la légende d'un Rebrab anti-système, appelle à tourner la page: "le débat n’est plus de savoir si Rebrab a bénéficié d’avantages de la part du pouvoir. Ceci est dépassé". Il conseille : "Le gouvernement devrait faire de Rebrab un étendard et revendiquer ses succès, et se les approprier à l’international".  De son côté, Saïd Djaafar, directeur éditorial du Huffingpost Algérie, affirme que Haddad et Rebrab "constituent une possibilité d’évolution du régime". Mais il met quand même en garde contre la sousestimation "des classes populaires" très présentes et qui " imposent leur thématique".

A Alger, le wali délégué de Bir Mourad Raïs donne une prime à la prédation immobilière. Il a répondu en 24 heures, à une nouvelle requête du promoteur qui construit une tour de 14 étages et 84 logements sur une parcelle de la cité des sources sur les hauteurs d’Alger. Le Wali sait pourtant que ce chantier est contesté devant la justice par les riverains, qui revendiquent la propriété du terrain d’assiette. Belle leçon de cynisme affairiste: le wali accorde au promoteur... un mètre supplémentaire,  pris sur le parking de la cité.

A Constantine, le wali refuse de recevoir  les comités de chômeurs. Il les refile à son chef de cabinet qui n'en veut plus, lui aussi. Lors de la dernière entrevue, il avait averti les réprésentants de du Comité national de défense des chômeurs: "si vous revenez encore, c'est avec de l'eau chaude que vous serez dispersés». Ils sont revenu en choissant délibéremment la date du 11 décembre symbole de la mobilisation populaire. Ils étaient aussi plus nombreux, avec des représentant d'une trentaine de wilaya.

A Béjaïa, les chômeurs ont mis fin à leur grève de la faim après avoir reçu l'assurance du respect de "la transparence dans les recrutements selon l’ancienneté des demandeurs d’emploi inscrits auprès de l’Anem”.  Faute de quoi, ils reviendront à la charge en force. 

La coordination nationale des comités de chômeurs s'est réunie à Alger pour préparer son congrès Elle annonce son intention de «poursuivre la lutte jusqu’à ce que le gouvernement prenne les dispositions nécessaires pour une relance économique effective, créatrice d’emplois et garante de l’égalité et de l’équité sur l’ensemble du territoire national».

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