3 Janvier 2015
Le premier puits de In-Salah ouvre-t-il la voie à l'exploitation du gaz de schiste sur une vaste échelle?
De nombreuse voix mettent en doute les assurances du gouvernement sur l'absence de risque de pollution de la nappe phréatique.
Quant à la rentabilité, l'actualité renforce les doutes: les prix du baril de pétrole sont de plus en plus bas alors que le coût de forage d'un puits est très élevé.
Pouvons nous copier un modèle américain qui bat de l'aile, car les USA n'assurent la survie de lexploitiation du gaz de schiste qu'à coup de subventions directes ou indirectes au lobby pétrolier?
Selon le ministre Yousfi, la production sur une vaste échelle ne se fera que si la rentabilité commerciale du gaz d’Ahnet est prouvée.
Peut-on croire un gouvernement qui n'a cessé de mentir pour nous habituer à l'irréparable? Les propos du ministre apparaissent comme une ficelle de "communication". Selon le site Huffpost:" tout semble avoir été mis en place pour lancer prochainement l'exploitation de cette nouvelle source d'énergie".