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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Pathologies algériennes, se faire mal à Ouargla

Chômeur de Ouargla. Photo DR

Chômeur de Ouargla. Photo DR

Ouyahia, l'infectiologue

"Ahmed Ouyahia, spécialiste mondial en parasitologie, a résumé de Skikda, où il tenait un meeting du RND, son avis sur les maladies d’actualité. Après avoir qualifié de fasciste l’opposition il y a quelque temps, il a récidivé en la qualifiant de souche résistante issue de la réplication d’un virus né au Printemps arabe. Pas de chance, pendant que l’expert en maladies infectieuses insultait les plus faibles, la police réprimait une manifestation contre la vie chère à Skikda, alors que la nouvelle Constitution le permet. L’infectiologue Ahmed Ouyahia est même allé plus loin, associant d’une manière très hasardeuse l’odieux meurtre commis sur un enfant à El Hamiz et une tentative de déstabilisation du régime. Au-delà de la légèreté de parole de cet homme si bien nourri, vouloir changer de régime après 50 ans d’indépendance est-ce une perversion virale de l’esprit ?"  Extrait de la chronique de Chawki Amari, Les aventures de Zika le virus. Source : El Watan.com

L'Algérien, vertébré inférieur diencéphalique 

Autres temps, regard analogue?

«L’Algérien n’a pas de cortex ou, pour être plus précis, la domination, comme chez les vertébrés inférieurs, est diencéphalique. Les fonctions corticales, si elles existent, sont très fragiles, pratiquement non intégrées dans la dynamique de l’existence… La réticence du colonisateur à confier une responsabilité à l’indigène n’est donc pas du racisme ou du paternalisme, mais tout simplement une appréciation scientifique des possibilités biologiquement limitées du colonisé». Ecrit en 1932 par Antoine Porot, chef de l'Ecole psychiatrique d'Alger, cité par Mohamed Bouhamidi dans sa dernière chronique sur Impact24.

POST-SCRIPTUM

Le Maghreb des bouches cousues

A Kasserine, ils sont 13, à Ouargla ils sont 15, à se coudre la bouche pour exiger des emplois. (Lire le reportage de Houria Alioua : Ouargla : Pour se faire entendre, il faut se faire mal".

Après ceux de Kasserine où la grève de la faim est limitée aux 15 bouches cousues, ils sont 50  à engager cesser de se nourrir, rassemblés hier devant le siège de la wilaya de Ouargla pour relancer la protestation contre l'inertie des pouvoirs publics, qui n’ont pas tenu leurs promesses.

 

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