22 Août 2019
Lahouari Addi et Karim Younès font le point.
« Les tenants du statut quo, – ils sont dans plusieurs secteurs d’activité étatiques -, tout autant que les jusqu’au-boutistes mettent toute leur énergie à saborder cette initiative au lieu d’aider au dénouement de la crise », écrit Karim Younes à propos du travail du "Panel", sur son compte Facebook. Il dit notamment : « L’État n’a pas encore tenu ses promesses, malgré les maints rappels, celles de mettre en œuvre les mesures d’apaisement convenues pour instaurer un climat propice à l’ouverture du chantier du dialogue ».
Les choses suivent leur cours
"Il n’y a pas d’impasse politique, assure ce matin Lahouari Addi dans une interview à El Watan. La situation évolue et le conflit s’arrêtera lorsque l’un des deux protagonistes réalisera qu’il ne pourra pas gagner. Et je pense que ce sera l’état-major. Les généraux tenteront de sauver ce qui peut l’être, mais tôt ou tard, ils finiront par rendre le pouvoir souverain aux civils. Les généraux ont devant eux un problème politique et non militaire. L’armée ne peut pas livrer un combat militaire contre son peuple, à moins d’être au service d’un roi ou d’une caste, ce qui n’est pas le cas en Algérie".