Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

La seule constante de l’univers, c’est le changement. Par Chawki Ammari

10 mai 2021. El Watan

D’abord le ministère de la Défense qui accuse le MAK d’acheter des armes en vue de commettre des attentats comme un vulgaire GIA. Ensuite, le ministère de l’Intérieur qui accuse les pompiers qui revendiquent, entre autres, l’amélioration de leur salaire de base de 15 000 DA, soit la moitié du salaire minimal officiel, d’être manipulés et nourris «par des parties servant des agendas hostiles à l’égard de l’Algérie».

Si ces deux informations issues de deux ministères de souveraineté et de sécurité sont vraies, c’est grave, on peut donc acheter des armes de guerre en Algérie plus facilement que de l’huile ou du lait et la Protection civile, qui dépend du ministère de l’Intérieur, recèle en son sein un milieu hostile à l’Algérie.

Si elles ne sont pas vraies, c’est tout aussi grave, et ce qu’on sait est que la revue El Djeich en a remis une couche et généralisé sur ces parties hostiles et «l’exploitation des problèmes professionnels des travailleurs pour propager leur venin». Mais dans quel pays le ministère de la Défense se mêle-t-il des revendications socioprofessionnelles des travailleurs ? Nulle part, à part l’Algérie, alors que dans un autre numéro d’El Djeich, on pouvait lire que «les lourdes responsabilités dont est investie l’ANP font que son attachement à demeurer éloignée des questions qui ne sont pas de ses prérogatives constitue un devoir national».

Mais c’est vrai, cet édito est daté d’août 2018, où l’on peut lire par ailleurs que l’ANP est «une armée qui reçoit ses directives du Moudjahid, son Excellence Monsieur le président de la République, chef suprême des armées et ministre de la Défense».

Il est vrai qu’à l’époque de cet édito, le Moudjahid président son Excellence s’appelait Abdelaziz Bouteflika. Qu’est-ce qui a changé alors ? C’est la grande question piège nationale, tout a changé alors que rien n’a changé et ce sont «les forces opposées au changement», selon El Djeich, qui posent problème alors que personne n’a encore vu de changement dans la méthode.

Source : El Watan

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article