6 Octobre 2012
Vingt quatre ans après les évènements d’octobre 1988 et l’ouverture politique qui a suivi, les espoirs suscités au sein du peuple algérien ont été déçus. La transition démocratique n’a pas eu lieu; elle a été empêchée par des obstacles fondamentalement politiques mais aussi culturels, économiques et sociaux.
Aujourd’hui encore, alors que la région connaît des transformations profondes qui vont bouleverser le monde arabe, le Maghreb et la méditerranée, le statu-quo est l’aspect marquant de la situation en Algérie.
L’enjeu aujourd’hui c’est de préserver la souveraineté nationale, l’autonomie de décision, c’est aussi de remettre le pays au travail, d’améliorer la vie quotidienne des Algériennes et des Algériens et dans le même temps de garantir l’avenir des générations futures.
Ces objectifs ne peuvent être atteints sans ouverture politique réelle.
L’histoire contemporaine de notre pays montre à l’évidence que c’est la jeunesse qui a été le moteur de la libération et du changement. C’est pourquoi le FFS commémore les évènements d’octobre et travaillera pour que le sacrifice des jeunes ne soit pas vain ».
Ali Laskri, 5 octobre 2012. Déclaration du FFS