28 Mars 2014
Au café presse, la radio de Maghreb Emergent, on a évoqué, de manière désapointée, "l'essoufflement » du mouvement Barakat, trois semaines après l'avoir crédité d'une haute mission de "rupture générationnelle" où les 20-40 ans s’insurgent et ne comptent pas se laisser faire comme les 50-60 ans"
David et Goliath? Les rendez-vous de la petite poignée têtue de manifestants de Barakat sont devenus une cible facile, du fait d'un mot d'ordre étriqué, mis à profit grâce à un adroit montage médiatico-policier.
Amara Benyounès ne les a pas ratés aujourd'hui à la salle omnisport de Tipaza: « pourquoi cette poignée d’individus craignent-ils une personne, selon leurs déclarations, infirme ? Je leurs dirai tout simplement barakat avec votre mauvais jeu ».
"Oui à Bouteflika, non à Barakat" renchérissait au même moment à l'ouest du pays, dans une autre salle omnisport, l' ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui s'essaie au jeu de mots: "Barakat Barakat". C'était au cours de son premier meeting, "populaire" selon le terme de TSA Algérie. Populaire? Sur la photo, cachant un vague public de paysans d'âge mûr, on voit, aux première loges, les notables venus faire allégeance, lourdement affalés dans de large divan, ou businessant fraternellement.