3 Juin 2018
Qu'ils aient quelques centaines de centaines de têtes de moutons, des villas à l'intérieur et à l'extérieur du pays, qu'ils possèdent des comptes ici, et là-bas un peu de sarf, quelques millions en devises, des voitures de collection ou une collection de voitures et qu'ils déclarent tous leurs biens sur le journal officiel, «chi bass ma kène», dit-on dans le royaume du baisemain.
Les hauts cadres du bled et le bled des décideurs ne nous intéressent pas outre mesure. C'est vrai que c'est une curiosité insolite (j'allais presque écrire insulte) mais en faire toute une histoire à faire dormir debout le cheptel sur le lit de la transparence le peuple ne mange pas par ses oreilles.
Cela rime à quoi de rendre public le patrimoine des hauts responsables ? Avons-nous le pouvoir de leur demander comment ils ont fait pour accumuler autant de biens en un temps si court ? Cours, cours, jri yal guellil, ta pension de retraite est arrivée cours réciter ton alphabet: alif, ba-tata aux portes de l'UGTA et demande-lui où travaillait Sidi Smig ?
El-Guellil, 9 juin 2013.
Source : Le quotidien d’Oran